Par iA Gestion privée de patrimoine, le 1 octobre 2024
La constitution d'un patrimoine est essentielle pour atteindre des objectifs financiers importants, qu'il s'agisse de financer les études d'un enfant, d'acheter une maison ou de profiter d'une retraite confortable et heureuse. Faire affaire avec un conseiller en placement est souvent un bon moyen d'épargner plus d'argent, d'obtenir une plus grande efficience fiscale et de faire croître le patrimoine à long terme grâce aux placements.
Cependant, investir pour l'avenir peut s'avérer très complexe et nécessite généralement des compétences spécialisées, de l'expérience et de la discipline pour réussir. Il en va de même pour la planification de la retraite et de la succession, et c'est la raison pour laquelle de nombreuses personnes font appel à des conseils professionnels. Si vous faites affaire avec un conseiller en placement (ou songer à le faire), il est important de comprendre comment les conseillers sont rémunérés. Étant donné que la question des frais peut être compliquée, nous nous en tiendrons aux notions de base.
Il existe trois formes principales de rémunération des conseillers : un modèle fondé sur les commissions, un modèle fondé sur les honoraires ou un modèle fondé sur le salaire.
Modèle fondé sur les commissions. Les conseillers qui travaillent dans cette structure reçoivent une rémunération lorsque leurs clients achètent ou vendent un placement (par exemple, des fonds communs de placement, des fonds négociés en bourse ou des actions). La commission qu'ils perçoivent peut dépendre du type de placement, de la valeur en dollars d'une transaction ou d'autres variables. Les conseillers peuvent également recevoir une rémunération continue de la part de sociétés de fonds en fonction des fonds détenus par leurs clients (nous y reviendrons).
Modèle fondé sur les honoraires. Les conseillers travaillant dans cette structure perçoivent des honoraires qui sont basés sur la valeur des éléments d’actif qu'ils gèrent au nom d'un client. Même si un client effectue de nombreuses transactions et utilise fréquemment certains services de conseil, les frais facturés restent un pourcentage prédéterminé (par exemple, 1 %) de la valeur de l’actif géré. Parfois, le pourcentage des frais diminue à mesure que les éléments d’actif du client augmentent.
Modèle fondé sur le salaire. Un conseiller travaillant auprès d’une banque ou d’une caisse populaire gagne souvent un salaire annuel auquel s'ajoute une prime liée au rendement. Les conseillers salariés offrent de la valeur aux clients, mais ils peuvent ne pas détenir le même permis que les conseillers à commission ou à honoraires, ce qui peut limiter la gamme de services qu'ils peuvent offrir.
Ratio de frais de gestion (RFG)
Si vous investissez dans des fonds communs de placement, des fonds distincts ou des fonds négociés en Bourse, vous avez probablement entendu parler de RFG. Ils sont calculés comme un pourcentage (p. ex., 2 %) de l’actif d’un fonds et sont déduits de la valeur de votre placement. Les RFG sont utilisés pour rémunérer les gestionnaires de fonds et les courtiers, et pour payer les impôts afférents.
Gestionnaire de fonds. C’est la firme qui s’occupe du fonds dans lequel vous avez investi. Ils établissent la stratégie et les objectifs du fonds et font appel à des gestionnaires de portefeuille qui décident quoi (et quand) acheter ou vendre, afin d'aider à améliorer les rendements du fonds et à gérer le risque. Ils s’occupent également des tâches administratives telles que la tenue des dossiers, ainsi que des services juridiques, comptables, d'audit et de garde. Pour ces tâches importantes, les gestionnaires de fonds gagnent une partie du RFG.
Courtier. C’est la firme où votre conseiller est inscrit. Les courtiers maintiennent des registres de compte, produisent et livrent des relevés de compte et procurent la technologie pour l’accès en ligne des comptes. Les courtiers s’assurent également que leurs conseillers en placement satisfont à toutes les exigences réglementaires. Une partie de l’allocation du RFG d’un courtier (aussi appelée « commission de suivi ») est généralement versée aux conseillers responsables des tâches axées sur le client comme l’élaboration et le suivi du portefeuille et l’exécution des transactions.
Impôts. Une portion du RFG est utilisée pour couvrir les impôts fédéral et provincial imputés sur les frais et services liés au gestionnaire de fonds et au courtier.
Phase 2 du Modèle de relation conseiller-client (MRCC2)
En 2009, le CRM1 a été lancée pour normaliser les exigences en matière d'information écrite pour les courtiers à l'échelle du secteur, afin d'aider les clients à comprendre les questions clés de la relation, comme la façon dont les courtiers déterminent la pertinence des produits, la façon dont ils traitent les questions de rémunération et les conflits d'intérêts potentiels, le processus de résolution des différends qu'ils suivent, etc.
S'appuyant sur le CRM1 et mis en œuvre en 2017, le MRCC2 oblige les courtiers à fournir aux clients un rapport annuel personnalisé qui résume les frais et la rémunération liés au compte d'un client. Ce rapport se veut transparent et est rédigé dans un langage simple. Pour mieux comprendre les frais (par exemple, ce que vous payez et où vont les frais), consultez votre rapport annuel personnalisé.
Au cours des années à venir, le MRCC3 entrera en vigueur et fournira des informations encore plus complètes sur les fonds de placement. Par exemple, les exigences en matière de rapport annuel sur le coût total permettront de divulguer tous les coûts inhérents à la détention d'un fonds, y compris les RFG et les RFO (c'est-à-dire les ratios de frais d’opération), afin d'offrir aux épargnants une plus grande clarté quant aux dépenses engagées dans le cadre du processus de placement.
Les bons conseillers gagnent leur rémunération en apportant une valeur ajoutée considérable à leurs clients. Pour en savoir plus sur les coûts d’investir et les avantages des conseils professionnels, veuillez communiquer avec un conseiller en placement de iA Gestion privée de patrimoine.