Patrimoine Hollis* et iA Valeurs mobilières sont maintenant iA Gestion privée de patrimoine

Nous sommes fiers de lancer notre nouveau nom de société, iA Gestion privée de patrimoine. Le nouveau nom est conçu pour mieux refléter l’essence de ce que nos conseillers accomplissent – procurer des solutions de gestion de patrimoine holistiques adaptées aux besoins ainsi qu’aux objectifs uniques des investisseurs partout au Canada.

Veuillez prendre note qu’il ne s’agit que d’un changement d’appellation uniquement. La relation avec votre conseiller demeure inchangée et aucune démarche de votre part n’est requise.

*Fait uniquement référence aux conseillers inscrits auprès de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières au sein de Patrimoine Hollis.

Actualités

Nos articles, vidéos et webémissions peuvent vous aider à approfondir vos connaissances en matière de gestion du patrimoine et à rester informé sur les marchés et l’économie.
Vidéo

Mise à jour hebdomadaire macroéconomique et sur les marchés

Durée de la vidéo 9:37

De iA Gestion privée de patrimoine, le 15 novembre

Un rendez-vous hebdomadaire pour connaître les points de vue et les perspectives sur le paysage macroéconomique avec Sébastien Mc Mahon, stratège en chef et économiste sénior, iA Gestion de placements.

Regarder les mises à jour hebdomadaire  précédentes de Sébastien sur YouTube.

Article

Aperçu de marché mensuel

10 min de lecture

Par iA Gestion privée de patrimoine, le 12 novembre 2024

James Gauthier et son équipe de recherche livrent leurs conclusions sur les indicateurs économiques et boursiers du mois dernier.

Lire le rapport (PDF)

Article

Bien comprendre les frais

de lecture

Par iA Gestion privée de patrimoine, le 1 octobre 2024

La constitution d'un patrimoine est essentielle pour atteindre des objectifs financiers importants, qu'il s'agisse de financer les études d'un enfant, d'acheter une maison ou de profiter d'une retraite confortable et heureuse. Faire affaire avec un conseiller en placement est souvent un bon moyen d'épargner plus d'argent, d'obtenir une plus grande efficience fiscale et de faire croître le patrimoine à long terme grâce aux placements.

Cependant, investir pour l'avenir peut s'avérer très complexe et nécessite généralement des compétences spécialisées, de l'expérience et de la discipline pour réussir. Il en va de même pour la planification de la retraite et de la succession, et c'est la raison pour laquelle de nombreuses personnes font appel à des conseils professionnels. Si vous faites affaire avec un conseiller en placement (ou songer à le faire), il est important de comprendre comment les conseillers sont rémunérés. Étant donné que la question des frais peut être compliquée, nous nous en tiendrons aux notions de base.

Il existe trois formes principales de rémunération des conseillers : un modèle fondé sur les commissions, un modèle fondé sur les honoraires ou un modèle fondé sur le salaire.

Modèle fondé sur les commissions. Les conseillers qui travaillent dans cette structure reçoivent une rémunération lorsque leurs clients achètent ou vendent un placement (par exemple, des fonds communs de placement, des fonds négociés en bourse ou des actions). La commission qu'ils perçoivent peut dépendre du type de placement, de la valeur en dollars d'une transaction ou d'autres variables. Les conseillers peuvent également recevoir une rémunération continue de la part de sociétés de fonds en fonction des fonds détenus par leurs clients (nous y reviendrons).

Modèle fondé sur les honoraires. Les conseillers travaillant dans cette structure perçoivent des honoraires qui sont basés sur la valeur des éléments d’actif qu'ils gèrent au nom d'un client. Même si un client effectue de nombreuses transactions et utilise fréquemment certains services de conseil, les frais facturés restent un pourcentage prédéterminé (par exemple, 1 %) de la valeur de l’actif géré. Parfois, le pourcentage des frais diminue à mesure que les éléments d’actif du client augmentent.

Modèle fondé sur le salaire. Un conseiller travaillant auprès d’une banque ou d’une caisse populaire gagne souvent un salaire annuel auquel s'ajoute une prime liée au rendement. Les conseillers salariés offrent de la valeur aux clients, mais ils peuvent ne pas détenir le même permis que les conseillers à commission ou à honoraires, ce qui peut limiter la gamme de services qu'ils peuvent offrir.

Ratio de frais de gestion (RFG)

Si vous investissez dans des fonds communs de placement, des fonds distincts ou des fonds négociés en Bourse, vous avez probablement entendu parler de RFG. Ils sont calculés comme un pourcentage (p. ex., 2 %) de l’actif d’un fonds et sont déduits de la valeur de votre placement. Les RFG sont utilisés pour rémunérer les gestionnaires de fonds et les courtiers, et pour payer les impôts afférents.

Gestionnaire de fonds. C’est la firme qui s’occupe du fonds dans lequel vous avez investi. Ils établissent la stratégie et les objectifs du fonds et font appel à des gestionnaires de portefeuille qui décident quoi (et quand) acheter ou vendre, afin d'aider à améliorer les rendements du fonds et à gérer le risque. Ils s’occupent également des tâches administratives telles que la tenue des dossiers, ainsi que des services juridiques, comptables, d'audit et de garde. Pour ces tâches importantes, les gestionnaires de fonds gagnent une partie du RFG.

Courtier. C’est la firme où votre conseiller est inscrit. Les courtiers maintiennent des registres de compte, produisent et livrent des relevés de compte et procurent la technologie pour l’accès en ligne des comptes. Les courtiers s’assurent également que leurs conseillers en placement satisfont à toutes les exigences réglementaires. Une partie de l’allocation du RFG d’un courtier (aussi appelée « commission de suivi ») est généralement versée aux conseillers responsables des tâches axées sur le client comme l’élaboration et le suivi du portefeuille et l’exécution des transactions.

Impôts. Une portion du RFG est utilisée pour couvrir les impôts fédéral et provincial imputés sur les frais et services liés au gestionnaire de fonds et au courtier.

Phase 2 du Modèle de relation conseiller-client (MRCC2)

En 2009, le CRM1 a été lancée pour normaliser les exigences en matière d'information écrite pour les courtiers à l'échelle du secteur, afin d'aider les clients à comprendre les questions clés de la relation, comme la façon dont les courtiers déterminent la pertinence des produits, la façon dont ils traitent les questions de rémunération et les conflits d'intérêts potentiels, le processus de résolution des différends qu'ils suivent, etc.

S'appuyant sur le CRM1 et mis en œuvre en 2017, le MRCC2 oblige les courtiers à fournir aux clients un rapport annuel personnalisé qui résume les frais et la rémunération liés au compte d'un client. Ce rapport se veut transparent et est rédigé dans un langage simple. Pour mieux comprendre les frais (par exemple, ce que vous payez et où vont les frais), consultez votre rapport annuel personnalisé.

Au cours des années à venir, le MRCC3 entrera en vigueur et fournira des informations encore plus complètes sur les fonds de placement. Par exemple, les exigences en matière de rapport annuel sur le coût total permettront de divulguer tous les coûts inhérents à la détention d'un fonds, y compris les RFG et les RFO (c'est-à-dire les ratios de frais d’opération), afin d'offrir aux épargnants une plus grande clarté quant aux dépenses engagées dans le cadre du processus de placement.

Les bons conseillers gagnent leur rémunération en apportant une valeur ajoutée considérable à leurs clients. Pour en savoir plus sur les coûts d’investir et les avantages des conseils professionnels, veuillez communiquer avec un conseiller en placement de iA Gestion privée de patrimoine.

Article

Avez-vous besoin d’un accord prénuptial?

de lecture

Présenté par iA Gestion privée de patrimoine, le 10 septembre 2024

Les personnes qui se marient établissent généralement une liste de vérification pour s'assurer de ne pas rien oublier. Lieu et traiteur? C'est fait. Envoi des invitations? C’est fait. Choix des tenues vestimentaires et de la décoration? C’est fait. Contrat prénuptial – une minute, comment cela s'est-il glissé sur la liste?

À l’approche du grand jour, il est facile d'oublier qu'un mariage peut se terminer par un divorce. En l'absence d'un contrat prénuptial (également appelé contrat de mariage), il peut en résulter des litiges sur les biens financiers et autres. Un contrat prénuptial est un document écrit et juridiquement contraignant qu'un couple signe avant de se marier. En cas de divorce, le contrat de mariage détermine les droits (par exemple, la répartition des biens). C’est tout à fait compréhensible que les personnes qui vont se marier hésitent souvent à signer un contrat prénuptial, car selon les futurs époux cela laisse supposer que la relation est vouée au divorce ou que le mariage n'est rien d'autre qu'un accord commercial. Ce n'est pas nécessairement le cas.

Il s'agit d'une forme d'assurance. Lorsque vous souscrivez une assurance habitation, vous ne supposez pas que votre maison va brûler. Lorsque vous souscrivez une assurance invalidité, vous ne pensez pas que vous serez victime d'un accident grave. Vous voulez simplement avoir l'esprit tranquille en sachant que vous êtes protégé si quelque chose de grave devait se produire.

Les avantages d’un contrat prénuptial

Un contrat prénuptial encourage une communication ouverte avant le mariage sur les questions importantes de la vie. Vous divulguerez votre situation financière (bonne et mauvaise), vos principaux objectifs, votre approche de l'éducation des enfants, etc. Vous saurez également ce qui est important pour votre conjoint et quels sont ses besoins et ses préoccupations.

Voici 10 raisons impérieuses de signer un contrat prénuptial :

  1. Vous souhaitez protéger vos biens existants (par exemple, une maison, des placements, des polices d'assurance, des bijoux ou d'autres biens ayant une valeur monétaire ou sentimentale) et vos futurs héritages.
  2. Il y a un déséquilibre important dans la valeur des biens que chaque personne apporte au mariage. Sans contrat de mariage, les biens combinés risquent d'être répartis de manière égale (plus ou moins), sans tenir compte de tout déséquilibre financier important.
  3. Vous possédez ou avez une participation dans une entreprise (en particulier une entreprise familiale) ou des biens immobiliers.
  4. Vous vous attendez à recevoir un héritage important ou un don financier de la part d'un membre de votre famille et vous souhaitez préciser l'utilisation de cet argent.
  5. L'un des futurs époux prévoit d'être un parent au foyer qui mérite une reconnaissance financière pour ses engagements en matière d'éducation des enfants, même s’il ne perçoit pas de revenus pendant ces années.
  6. L'un des futurs époux (ou les deux) est très endetté.
  7. Vous souhaitez maintenir un plan successoral existant afin que vos biens soient distribués conformément à vos souhaits à votre décès.
  8. L'un des futurs époux (ou les deux) est déjà divorcé et/ou a des enfants qui peuvent bénéficier d'une aide financière.
  9. Un contrat prénuptial peut rendre le divorce moins litigieux, faciliter un règlement plus harmonieux (ce qui peut se traduire par une réduction des frais d’avocat) et garantir une répartition équitable des biens.
  10. Le divorce est une cause fréquente de difficultés financières et de faillite, ce qui peut compromettre la santé et la stabilité financières à long terme.

Au Canada, les lois relatives aux contrats prénuptiaux varient d'une région à l'autre. Il convient donc de connaître les paramètres et les limites qui s'appliquent à votre province ou territoire de résidence.

Contrats postnuptiaux et accords de cohabitation

Comme le contrat prénuptial, le contrat postnuptial est juridiquement contraignant et stipule comment les biens d'un couple sont distribués en cas de divorce. Mais, comme son nom l'indique, un contrat postnuptial est signé après le mariage. Les tribunaux examinent souvent attentivement un contrat postnuptial pour s'assurer de la validité des raisons pour lesquelles le couple a pris cet arrangement après avoir échangé ses vœux.

Les accords de cohabitation diffèrent légèrement. En l'absence d’un contrat prénuptial, un couple en instance de divorce partage généralement ses biens de manière équitable. Cette mesure par défaut ne s'applique pas aux couples en union libre qui n'ont pas conclu d'accord de cohabitation. Par exemple, vous n'avez pas automatiquement droit à 50 % de la maison partagée, même si vous avez effectué 50 % des paiements hypothécaires et assumé 50 % des coûts d'entretien de la maison.

Conservez tous les reçus et autres documents relatifs aux dépenses liées au logement et veillez à ce que votre nom figure également sur le titre de propriété du logement. Par ailleurs, un accord de cohabitation peut clairement (et légalement) indiquer la manière dont vous traitez les questions financières lorsque vous êtes ensemble, et ce qu'il advient de vos biens en cas de rupture de la relation.

Si vous êtes fiancé(e) ou envisagez de vivre avec votre partenaire, ou si vous êtes déjà marié(e), contactez un conseiller en placement de iA Gestion privée de patrimoine qui pourra travailler avec votre conseiller juridique pour créer un contrat prénuptial ou postnuptial équitable et protéger vos actifs

Article

N’hésitez pas à partager votre plan successoral

de lecture

Par iA Gestion privée de patrimoine, le 8 juillet 2024

Comme le dit le proverbe : dans ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts. Par conséquent, il est judicieux de conserver un plan successoral à jour qui comprend vos souhaits en matière de soins et la répartition des actifs entre les membres de votre famille. Ce plan doit aussi tâcher de minimiser les incidences fiscales et veiller au transfert sans heurts de votre patrimoine. L’élaboration d’un plan successoral est certes importante, mais communiquer ce plan aux membres de la famille, et vos attentes à leur égard, l’est tout autant. Pourquoi? Voici les trois principales raisons.

  1. Transparence. Si vous ne communiquez pas les détails clés de votre plan successoral aux membres de votre famille, ils ne pourront deviner vos souhaits ou vos dernières volontés. Il est préférable de regrouper vos êtres chers pour leur présenter les éléments de votre plan successoral et justifier certaines décisions (votre choix d’exécuteur testamentaire, par exemple).

    En ne partageant pas votre plan, vous entretenez la confusion quant à l’avenir, et surtout pendant la période de deuil. De plus, en communiquant vos souhaits et vos valeurs, et en permettant à vos êtres chers de poser des questions, chacun d’entre vous serez bien au fait de votre plan et du patrimoine que vous voulez laisser. Ainsi, vous évitez des conflits, des désaccords et, peut-être, une action en justice à terme.

  2. Organisation. Nous avons tous nos propres complexités, mais la majorité d’entre nous ont plusieurs comptes, mots de passe, factures et autres documents, qui seraient très difficiles à identifier et à retracer sans un plan successoral détaillé.

    Vous ne voulez pas chambouler davantage votre famille après votre décès, ou les forcer à rechercher l’information et les documents requis pour prendre des décisions critiques. Puisque votre institution financière, conseiller, avocat ou comptable aura besoin de certains renseignements, dont votre testament et les procurations, vous pourriez aviser certains membres clés de votre famille qu’ils pourraient être appelés à protéger vos renseignements personnels ou à les partager au besoin. Certaines personnes demandent à leur avocat spécialisé de conserver, en toute sécurité, leur liste de renseignements importants.

  3. Planification du patrimoine. Votre plan successoral ne couvre pas seulement les principaux aspects de vos finances; il a aussi une incidence sur vos héritiers et leur situation financière. Misez sur des discussions ouvertes avec vos proches afin de leur expliquer la répartition de vos actifs. Il s’agira peut-être du moment où certains membres de la famille apprendront la taille de votre patrimoine. Avec une idée claire de leur héritage, ils pourront envisager de l’intégrer à leur plan existant ou, tout simplement, d’envisager la planification de leur patrimoine.

    En tant que propriétaire d’entreprise, vous pouvez communiquer à vos proches ce que vous privilégiez pour l’entreprise, que ce soit une vente ou un transfert à un membre de la famille. Si vous faites partie d’une famille reconstituée ou avez des enfants mineurs, ou autres, vous pouvez aborder ces sujets difficiles dans un plan successoral. En discutant de votre plan avec vos héritiers, vous les aiderez à se préparer et à gérer leur héritage de manière responsable.

Divulguer votre plan successoral à des proches n’est pas facile, et ce pour des raisons évidentes, mais cette décision peut fournir des avantages financiers et personnels significatifs à vous et à votre famille. Il est judicieux d’aborder votre patrimoine le plus tôt possible, au lieu d’attendre lorsque les membres de votre famille seront en deuil. Pour obtenir un soutien professionnel, votre conseiller, avocat ou comptable dispose de l’expérience pertinente afin de vous aider à avoir des conversations constructives et honnêtes avec vos proches, tout en veillant à leur tranquillité d’esprit et à leur avenir.

Article

Les conseils gratuits peuvent coûter très cher

de lecture

Présenté par iA Gestion privée de patrimoine, 17 juin 2024

Se méfier des conseils gratuits

De nos jours, de nombreuses personnes se préoccupent davantage de leurs finances, et ce, à juste titre. L'augmentation des coûts, la précarité accrue de l'emploi et la perspective de financer des décennies de vie à la retraite ne sont que quelques-uns des facteurs qui peuvent vous empêcher de bien dormir. Comment joindre les deux bouts tout en épargnant pour l'avenir?

S'il y a un moment où l'on a besoin de conseils financiers, c'est bien celui-là. Toutefois, la difficulté est de savoir à qui s'adresser pour obtenir ce genre de conseils. À qui pouvez-vous tout à fait faire confiance?

Il est vrai que les conseils gratuits ne sont pas difficiles à obtenir. Grâce à l'Internet, vous avez un accès immédiat à un monde d'informations sur une multitude de sujets financiers. Il y a aussi les médias, traditionnels et sociaux, qui vous inondent d'articles, de billets de blog et de vidéos. Ajoutez à cela vos amis, votre famille et peut-être même votre coiffeur ou coiffeuse, et il est clair que tout le monde peut avoir une opinion sur ce que vous devriez faire avec votre argent. Les conseils financiers gratuits sont omniprésents. Mais qu'en est-il de leur qualité?

Comme le dit l'adage, on en a souvent que pour son argent. De nombreux conseils douteux circulent dans le cyberespace. Certains sont bien intentionnés, mais malavisés ou non spécifiques, tandis que d'autres sont le fait d'escrocs qui tentent d'attirer des personnes sans méfiance et de les exploiter à des fins lucratives.

Vous pouvez également rencontrer des récits faciles à comprendre et de vagues règles empiriques, telles que « posséder de l'or » ou « acheter et conserver ». À première vue, ces histoires simples offrent des certitudes dans un monde incertain. Malgré leur attrait inné, ces perspectives simplifiées peuvent s'avérer dangereuses pour votre santé financière. Les suivre aveuglément est à vos risques et périls. Qu'ils soient inexacts, simplifiés à l'extrême ou trop généraux pour s'appliquer à des circonstances particulières, ces
« conseils » présentent la gestion financière comme étant facile. Bien sûr, s'il était facile de réussir financièrement, tout le monde serait riche, n'est-ce pas?

En réalité, les décisions financières sont complexes. Ce que vous faites (ou ne faites pas) en matière de finances peut avoir un impact considérable sur votre bien-être présent et futur. Si vous avez une famille ou si vous possédez une entreprise, la complexité s'accroît. Une bonne planification financière ne se résume pas à la diffusion d'extraits sonores ou de clips vidéo. Il s'agit d'examiner attentivement l'ensemble de votre situation financière et la façon dont tous les éléments sont liés, puis d'élaborer des stratégies coordonnées et personnalisées qui répondent à vos besoins uniques. Il s'agit également d'avoir un « coach » de confiance à vos côtés pour vous aider à surmonter les inévitables mauvais jours où vous risquez de succomber à l'émotion et de prendre de mauvaises décisions concernant votre argent.

C'est pourquoi de nombreuses personnes choisissent de travailler avec un conseiller financier. Les conseillers possèdent l'éducation, la formation continue et l'expérience du monde réel nécessaires pour répondre à vos objectifs financiers actuels et vous préparer à l'imprévu, tout en bâtissant votre patrimoine pour l'avenir. Bien que leurs conseils ne soient pas gratuits, vous en avez généralement pour votre argent. Non seulement les conseils financiers gratuits sont souvent inefficaces, mais ils peuvent aussi faire échouer vos efforts de création de patrimoine en vous orientant sur la mauvaise voie. En revanche, les investisseurs conseillés par des professionnels peuvent bénéficier d'une plus grande valeur à long terme. Selon un rapport publié en novembre 2022 par l'Institut des fonds d'investissement du Canada, les investisseurs conseillés disposent, après 15 ans, d'un patrimoine nettement plus important que leurs homologues non conseillés.1 Ce rapport fait également état de l'enquête Canadian Pollara Investor Survey de 2022, selon laquelle 92 % des investisseurs en fonds communs de placement et en fonds négociés en Bourse sont satisfaits de leur conseiller.2

Contactez-nous pour explorer les avantages potentiels d'une collaboration avec un conseiller professionnel. Ensemble, nous pouvons créer un plan financier conçu pour répondre à votre situation et à vos objectifs spécifiques, aujourd'hui et pour les années à venir.

1 https://www.ific.ca/wp-content/uploads/2022/11/Financial-Advice-in-Canada-Whitepaper-November-2022.pdf?id=27821&lang=en_CA
2 https://www.pollara.com/wp-content/uploads/2022/10/IFIC_2022_MF_ETF_Investor_Study.pdf

Article

Planification successorale pour les propriétaires d’une entreprise familiale

de lecture

Par iA Gestion privée de patrimoine, le 8 mai 2024

Si vous êtes comme la plupart des gens d’affaires, votre entreprise familiale constitue une passion et non un simple emploi. C’est la raison pour laquelle vous avez consacré à son développement tant d’efforts et de temps. Maintenant que la retraite se précise (ou du moins que ce n’est plus une pensée abstraite pour un futur éloigné), le temps est venu de poser quelques jalons. En réalité, vous devez vous pencher sur votre planification successorale.

C’est un exercice complexe, qui s’inscrit généralement dans un processus pluriannuel. Abordons les notions fondamentales qui vous permettront d’échafauder une stratégie et d’établir un calendrier propre à la situation de votre famille et de votre entreprise.

Rester en famille

Concentrons-nous pour l’instant sur l’aspect familial de ce processus, en laissant de côté la dimension d’affaires. La conciliation des deux s’avère souvent délicate, en particulier lorsqu’il s’agit de nommer la personne qui assumera la destinée de l’entreprise. Parmi la nouvelle génération, qui semble avoir la fibre pour diriger? Devez-vous confier les rênes de l’entreprise à l’enfant ainé, à celui qui démontre le plus d’ascendant, ou le plus d’intérêt pour l’activité, ou qui occupe déjà une fonction propice à assumer la direction?

Il n’y a pas de bonne réponse universelle, puisque chaque famille et chaque situation d’affaires comportent ses particularités, mais dans tous les cas, vous devez nécessairement donner à chacun et chacune la possibilité de s’exprimer. Une fois votre décision prise, communiquez-là de façon claire et logique, car même si vous n’obtenez pas de consensus et que vous risquez de créer certaines frustrations, votre transparence sera appréciée. Il faut toujours rechercher l’harmonie, mais en tant que propriétaire, c’est évidemment la viabilité de votre entreprise qui doit guider vos décisions.

Rechercher à l’extérieur de la famille

Ne supposez pas qu’un membre de votre famille reprendra le flambeau. Il est possible que personne ne s'intéresse réellement aux activités de l’entreprise, ne souhaite y travailler ou la diriger, ou même ne démontre les compétences requises. Vous pouvez donc vous tourner vers les membres de votre personnel. Lorsque vous avez repéré une candidature, assurez-vous de communiquer clairement l’étendue du poste. Là encore, expliquez la décision à votre famille et encouragez une discussion. À chaque étape, une communication ouverte permet de concilier les intérêts et les attentes de toutes et de tous, minimisant ainsi les conflits.

Que la personne à qui vous confiez les rênes de votre entreprise ait été choisie au sein de votre famille ou parmi ses cadres, établissez un plan de développement comportant des objectifs afin de favoriser la réussite. Documentez les responsabilités principales que vous assumez actuellement (en permanence et ponctuellement) et formez votre relève en conséquence. Faites preuve d’ouverture d’esprit et suscitez des idées d’amélioration du processus organisationnel, de la culture et de la structure d’entreprise, ainsi que de relais de croissance. Ne négligez personne, car tout regard neuf peut générer des perspectives différentes susceptibles de permettre à l’entreprise d’atteindre le niveau supérieur.

La gestion des finances

La question financière peut s’avérer complexe dans une planification successorale, surtout si vous avez plusieurs enfants, avec des niveaux différents d’implication dans les activités. Si l’entreprise existe depuis plusieurs générations, plus le nombre de personnes impliquées dans l’activité augmente (ex. cousins, cousines, neveux, nièces) plus la situation devient compliquée. C’est aux propriétaires de déterminer comment transmettre l’entreprise et répartir les actifs de la manière la plus efficace et équitable. En cas de cession à des tiers, la famille restera-t-elle impliquée dans la conduite des activités et, dans l’affirmative, avec quelle fonction?

Que la décision finale consiste à transmettre l’entreprise à la famille ou à la céder à des tiers, le prix de vente doit refléter sa valeur de marché. Pour nombre de propriétaires, leur entreprise constitue leur principal actif et leur première source de revenu à la retraite. Ne vous lésez pas en diminuant la valeur de votre entreprise, même si vous la revendez à vos enfants.

Les complexités propres à la planification successorale justifient généralement de consulter régulièrement votre conseiller ou votre conseillère ainsi que des spécialistes dans les domaines du droit, de la fiscalité, de la succession et des stratégies de sortie.

    Article

    Quelles sont les incidences financières d’un divorce?

    de lecture

    Par iA Gestion privée de patrimoine, le 1er mai 2024

    Peu importe votre point de vue, un divorce n’est jamais facile. Outre les défis émotionnels liés à la fin d’un mariage, surtout avec des enfants, vos finances seront grandement affectées. Voici quatre mesures que vous pouvez prendre pour préserver votre richesse.

    1. Avoir une bonne compréhension de votre situation financière. La plupart des gens ont une bonne idée de leur situation financière globale, mais dans le cadre d’un divorce, vous devez passer en revue les comptes bancaires et de placements, les cartes de crédit, les relevés hypothécaires, les prêts, les marges de crédit, etc. Soulignons l’importance d’examiner les comptes-conjoints avant la séparation des actifs. Considérez la signature d’une entente avec votre futur(e) ex-conjoint(e), afin de veiller à poursuivre les paiements des dépenses communes, tout en évitant de nouveaux emprunts.

      Si vous détenez un prêt ou une marge de crédit à deux signatures, demandez à l’institution financière de retirer l’autre cosignataire et d’attribuer cette dette à la personne qui en est exclusivement responsable. Si vous ne détenez pas déjà un compte d’épargne ou de chèque personnel, le moment est tout indiqué pour en ouvrir un. Demandez aussi votre dossier de crédit pour connaître votre pointage. Planifiez, dans votre compte personnel, les dépôts directs et le versement de la quote-part des dépenses communes dans le compte conjoint. Concernant les cartes de crédit et les prêts, ni vous ni votre ex-conjoint(e) ne doit être contraint à négocier avec des créanciers ou à assumer une dette dont il n’est pas responsable. Si vous et votre ex êtes en mesure de rembourser les dettes liées aux comptes conjoints, faites-le et fermez ces comptes. On a tous eu vent d’histoires de dépenses faramineuses. Il est donc tout à votre avantage de faire un suivi de ces comptes et de protéger vos actifs.

    2. Mettre à jour les polices d’assurance et les bénéficiaires. Un divorce aura un effet sur vos besoins en assurance. Si vous tombez gravement malade, par exemple, et que vous avez besoin d’aide pour payer les factures, vous pourriez nécessiter une police personnelle additionnelle, dans l’éventualité où le revenu de votre ex-conjoint(e) était auparavant utilisé pour couvrir ces frais. Dans la même veine, vous devez évaluer vos besoins en assurance en tant que détenteur unique de la police et veiller à bénéficier d’une couverture adéquate. Une assurance-vie permanente comporte souvent une valeur de rachat. Dans ce cas, il est judicieux d’inclure la valeur de rachat lorsque vous séparez vos actifs.

      Il est également important de vérifier les bénéficiaires des comptes de placements et enregistrés, tels que les REER, CELI, FERR et les régimes de retraite au travail, et de les modifier en conséquence. Si vous aviez nommé votre ex-conjoint(e) en tant que bénéficiaire ou que vous lui aviez accordé certaines procurations, vous voudriez peut-être les modifier. Un professionnel de la planification successorale peut vous aider à apporter les ajustements nécessaires à votre planification. Si vous participez au régime d’avantages sociaux au travail de votre ex-conjoint(e) (ou vice-versa), un divorce peut vous forcer à prendre d’autres dispositions pour vous assurer de conserver votre couverture.

    3. Régler le domicile familial. Cette décision peut aussi avoir d’importantes conséquences émotionnelles. Il vous faut déterminer si l’un d’entre vous souhaite rester dans la maison et dispose de la capacité financière nécessaire. Si l’on considère que les deux partenaires contribuaient également aux paiements hypothécaires, la perte d’un revenu peut menacer ces paiements et exiger une négociation ou un refinancement pour la personne qui reste. Vous pourriez choisir de vendre la propriété et vous séparer les profits à deux, ou le propriétaire restant peut racheter la part de son ex-conjoint(e). Si vous avez des enfants, il serait judicieux qu’ils demeurent dans la maison familiale afin d’atténuer les perturbations causées par le divorce.

    4. Travailler en étroite collaboration avec votre conseiller en placement. Les conseils professionnels ont une valeur inestimable en cas de divorce. Un conseiller peut vous aider à déterminer votre actif et votre passif, et calculer votre patrimoine personnel. Il peut également rajuster votre budget et votre plan de patrimoine en fonction de vos nouvelles circonstances de vie, y compris en recalculant votre pécule de retraite ou en révisant vos objectifs, le tout de manière à vous positionner pour rebondir. Si vous pouvez épargner ou investir davantage (ou différemment) pour réaliser vos objectifs à long terme, un conseiller en placements est là pour vous aider. Vos revenus pourraient aussi être affectés par une pension alimentaire, que vous soyez la personne qui la reçoit ou la verse. Vous serez toujours gagnant si vous faites appel à une équipe de professionnels (conseiller en placement ou en fiscalité, planificateur successoral, avocat spécialiste en divorce et comptable, par exemple) qui vous aideront à traverser cette période difficile sans perdre votre indépendance financière et votre tranquillité d’esprit.

    Article

    RAP ou CELIAPP : Lequel dois-je privilégier?

    de lecture

    Par iA Gestion privée de patrimoine, le 19 avril 2024

    Plusieurs personnes souhaitent acheter une maison, mais la tâche est ardue dans la conjoncture actuelle. La situation financière des consommateurs est mise à mal par la forte inflation du prix des aliments, du carburant et de tous les autres produits et services. Les banques centrales ont relevé leurs taux afin de reprendre le contrôle de l’inflation, d’où l’explosion des taux hypothécaires. Il faut aussi garder à l’esprit que les évaluations immobilières demeurent très élevées, surtout dans les grandes zones urbaines. Que devrait faire un acheteur potentiel?

    Outre les décisions personnelles quotidiennes, telles qu’analyser ses dépenses et tenter d’épargner davantage, le gouvernement fédéral a adopté des mesures afin d’aider les Canadiennes et les Canadiens à acheteur leur première maison, soit le régime d’accession à la propriété (RAP) et le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP).

    Fonctionnement du RAP

    Ce régime vous permet de retirer, à l’abri de l’impôt, jusqu’à 60 000 $ de votre régime enregistré
    d’épargne-retraite (REER) pour l’achat de votre première maison. Il s’agit en quelque sorte d’un prêt sans intérêt que vous vous accordez pour acquérir une demeure. Vous pouvez puiser dans plus d’un REER, pour un montant maximal de 60 000 $, pourvu que vous soyez le détenteur de chaque compte. L’institution financière auprès de laquelle vous détenez votre REER ne procèdera à aucune retenue fiscale sur l’argent que vous retirez. Soulignons également que certains types de REER, tels que les REER immobilisé ou collectif, ne sont pas admissibles au RAP.

    Les retraits effectués dans le cadre du RAP doivent être remboursés dans votre compte REER sous forme de montants annuels minimaux sur une période de 15 ans, et ce, à compter de la deuxième année civile qui suit le retrait. En avril 2024, le gouvernement a porté ce délai de grâce de deux ans à cinq ans pour les retraits effectués entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2025. Vous pouvez rembourser un montant supérieur pendant une année donnée, ou la totalité en tout temps avant la fin de la période de 15 ans. Si vous n’êtes pas en mesure de rembourser la totalité du montant en 15 ans, le solde impayé sera considéré comme un revenu imposable.

    Fonctionnement du CELIAPP

    Ce programme a été lancé dans le cadre du budget fédéral de 2022. Les derniers détails juridiques et administratifs ont été réglés et les institutions financières ont commencé à offrir ce compte. Le CELIAPP est un compte enregistré destiné aux Canadiennes et aux Canadiens âgés de plus de 18 ans qui n’ont jamais été propriétaire d’une maison ou ceux qui ne l’ont pas été depuis les quatre dernières années civiles. Ainsi, les citoyens admissibles peuvent verser une cotisation annuelle maximale (déductible du revenu imposable) de 8 000 $, pour une limite à vie de 40 000 $. Dans l’éventualité où vous ne cotisez pas le montant maximum prescrit sur un an, les droits de cotisation inutilisés (jusqu’à concurrence de 8 000 $) peuvent être reportés à l’année suivante.

    Lorsque vous retirez des fonds afin d’acheter une maison, ce montant n’est pas imposable, y compris le revenu gagné dans le compte. Si vous ne retirez pas la totalité de votre CELIAPP sur la période de 15 ans, vous êtes tenu de fermer le compte. Vous pourrez alors transférer, à l’abri de l’impôt, les fonds restants à un REER ou un FERR. Malheureusement, les sommes qui demeurent dans le CELIAPP seront imposables. Comme c’est le cas pour la plupart des comptes enregistrés, vous pouvez investir dans différentes catégories de titres, tels que des actions, obligations, fonds communs de placement et FNB. Votre conseiller en placements peut vous aider à sélectionner les titres qui conviennent le mieux à votre horizon temporel, votre tolérance au risque et vos objectifs financiers.

    Prendre la bonne décision

    Le RAP et le CELIAPP comportent des caractéristiques et un fonctionnement qui leur sont propres, mais ils permettent d’accélérer le processus d’accession à la propriété. Un RAP est idéal si vous n’avez pas suffisamment d’épargne disponible, puisque vous retirez à partir de votre REER déjà financé. Un CELIAPP convient si vous pouvez fournir une somme considérable, car il réduira votre revenu imposable et les retraits sont libres d’impôt. Heureusement, la décision n’est pas si compliquée. Si vous le souhaitez (et que vous disposez d’un bon pécule), vous pouvez utiliser conjointement le RAP et le CELIAPP pour le financement de votre première maison.

    Demandez à votre conseiller en placements de vous aider à maximiser l’utilisation du RAP et du CELIAPP pour l’achat d’une première maison selon votre situation fiscale et financière.