Revenus provenant du RPC et de FERR : Penser différemment

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Par Erin Gendron, le 20 mai 2021

La plupart des nouveaux clients qui viennent dans notre cabinet ont deux impressions très répandues à propos du revenu de retraite.

La première réside dans le fait que chaque fois que vous pouvez reporter l’impôt à payer, vous devriez le faire, et cela veut dire d’attendre jusqu’au délai statutaire pour convertir votre REER en un FERR – à savoir la fin de l’année au cours de laquelle vous atteignez l’âge de 71 ans. Si ce n’est pas possible, vous devriez minimiser vos paiements de FERR dans la mesure du possible et compter sur d’autres sources de revenu.

La deuxième est que dès que vous êtes admissible aux paiements provenant du Régime de pensions du Canada (RPC) – à l’âge de 60 ans – vous devriez commencer à vous en prévaloir.

Bien que cette hypothèse puisse convenir à certaines personnes, pour de nombreuses personnes – particulièrement celles qui ont des épargnes considérables et qui ont le potentiel d’une espérance de vie plus élevée que la moyenne – le fait d’agir sur la base de ces hypothèses reviendrait à laisser sur la table un montant d’argent étonnamment élevé de revenu de retraite.

S’opposer à la sagesse populaire

Au lieu de se prévaloir des paiements provenant du RPC plus tôt et des revenus de FERR plus tard, beaucoup de personnes en bénéficieraient plus en faisant exactement l’inverse : reporter les paiements provenant du RPC jusqu’à l’âge de 70 ans – ou le plus près possible de 70 ans – et de commencer les revenus de FERR bien avant la date limite de conversion pour répondre à leurs besoins de liquidités.

Lorsque vous vous prévalez des paiements du RPC avant l’âge de 65 ans, vos prestations sont réduites de 0,6 % par mois, ou 7,2 % par année. Cela signifie que si vous commencez à toucher les prestations provenant du RPC à l’âge de 60 ans, vous verrez une réduction totale de 36 %. Par contre, si vous commencez à toucher des paiements provenant du RPC après l’âge de 65 ans, vos prestations augmentent de 0,7 % par mois, ou 8,4 % par année, ce qui veut dire qu’en reportant le plus longtemps possible – jusqu’à l’âge de 70 ans – fait étonnamment monter vos paiements provenant du RPC de 42 %.

Une étude récente chiffre en dollars cette différence, en expliquant « qu’un Canadien moyen touchant le revenu du RPC médian qui choisit de prendre les prestations à l’âge de 60 ans plutôt qu’à l’âge de 70 ans renonce à une valeur de plus de 100 000 $ (en dollars courants) en revenu viager sécurisé ». Malgré cela, au cours de la dernière décennie, la plupart des Canadiens ont commencé à toucher leurs prestations du RPC à l’âge de 60 ans, et moins de 1 % attendent jusqu’à l’âge de 70 ans.

Examinons un exemple hypothétique, quoique très typique, afin d’illustrer comment cette idée puissante peut être intégrée dans un régime de revenu de retraite holistique et personnalisé.

Étude de cas : Bernard et Johanne

Bernard et Johanne, des voisins de longue date, prévoient tous deux prendre leur retraite à l’âge de 60 ans après avoir travaillé d’arrache-pied et épargné diligemment pendant des décennies. Outre une rente annuelle de 30 000 $, ils ont chacun des épargnes de 500 000 $ dans des REER et ils sont tous deux admissibles à des paiements mensuels du RPC de 1 100 $ à l’âge de 65 ans. Un revenu mensuel net de 4 500 $ (54 000 $ par année) leur permettrait de vivre leur retraite selon le mode de vie auquel ils avaient rêvé pour eux-mêmes.

Bernard et Johanne ont des situations financières presque identiques, mis à part un détail très important : Johanne fait affaire avec un conseiller en placements, tandis que Bernard ne fait pas affaire avec un conseiller en placements.

RPC : Cela vaut la peine d’attendre

Bernard commence à toucher ses prestations provenant du RPC dès qu’il prend sa retraite. Comme la plupart des personnes, il met l’accent sur le court terme et conclut que, étant donné qu’il est admissible à avoir ce montant supplémentaire d’argent dans ses poches, il est tout aussi bien de ne pas attendre. Il reçoit 704 $ par mois (8 448 $ par année), ce qui est bien inférieur au montant de 1 100 $ qu’il recevrait s’il attendait jusqu’à l’âge de 65 ans et moins de la moitié du 1 562 $ qu’il recevrait s’il attendait jusqu’à l’âge de 70 ans.

Bernard passe une retraite heureuse et meurt à la fin de ses quatre-vingt-sept ans. En tout, il a perçu 312 000 $ en revenus provenant du RPC (avant impôts) au cours de ses 27 années de retraite.

Johanne aborde la question différemment. À la suggestion de son conseiller, qui l’a toujours encouragé à penser à long terme, Johanne a reporté les paiements provenant du RPC jusqu’à l’âge de 70 ans. Pour ce qui est du revenu dont elle a besoin jusqu’à ce moment-là, elle effectue des retraits de ses épargnes de retraite. Une fois qu’elle atteindra 70 ans, elle commencera à toucher des prestations provenant du RPC de 1 562 $ par mois (18 744 $ par année), montant que son conseiller fait remarquer est de 42 % plus élevé que ce qu’elle aurait reçu si elle avait commencé à toucher ses prestations provenant du RPC à l’âge de 65 ans.

Tout comme Bernard, Johanne passe une retraite heureuse et meurt à la fin de ses quatre-vingt-sept ans. Au cours de ses 27 ans de retraite, elle a touché 487 000 $ en revenu (brut) provenant du RPC.

En touchant ses prestations provenant du RPC plus tôt, Bernard a épongé une perte viagère de 175 000 $ (la différence entre le 487 000 $ de Johanne et son propre 312 000 $). Cette perte devient particulièrement importante lorsque nous prenons en considération que Bernard avait 45 % de possibilités de vivre jusqu’à l’âge de 95 ans, ce qui aurait augmenté considérablement ses besoins de liquidités.

FERR, décès et impôts

Johanne devait compter sur des retraits de FERR plus élevés pour répondre à ses besoins de revenu au cours de ses premières années à la retraite, tandis que Bernard a effectué des retraits plus minimes pour répondre à son objectif de revenu après impôts. Quelles sont les répercussions à long terme?

En supposant des taux de rendement égaux, à l’âge de 70 ans, le FERR de Bernard est évalué à 444 000 $, tandis que celui de Johanne est évalué à 336 000 $. Fait important cependant, à l’âge de 70 ans, les besoins de revenu de Johanne sont satisfaits avec un revenu provenant du RPC plus élevé, et ainsi les retraits de son FERR peuvent être placés dans son CELI et un compte non enregistré pour être utilisés ultérieurement.

Si l’on avance dans le temps à l’âge de 87 ans, le FERR de Bernard est maintenant évalué à 256 000 $. Environ 137 000 $ en impôts seront payables sur ce montant par sa succession, laissant une valeur successorale nette de 119 000 $.

À l’âge de 87 ans, le FERR de Johanne est évalué à 222 000 $, tandis que les montants dans son CELI et son compte non enregistré s’élèvent à 85 000 $, pour un grand total de 307 000 $. Les impôts successoraux de 117 000 $ laissent une valeur successorale nette de 190 000 $, ce qui est 71 000 $ de plus que ce que Bernard a été en mesure de léguer à ses êtres chers.

En conclusion

Comme c’est souvent le cas dans la vie, la façon la plus courante de procéder n’est pas nécessairement la meilleure façon. Et c’est en fait le cas de la planification de revenu de retraite.

Pour de nombreuses personnes, le fait de reporter les paiements provenant du RPC et de compter plus sur les retraits de FERR au cours des premières années de retraite peut donner lieu à un revenu plus élevé, à des impôts viagers moins élevés et à un meilleur héritage pour les êtres chers et les organismes de bienfaisance.

Comme c’est le cas de tous les aspects de la gestion de patrimoine, le mieux à faire est de consulter un spécialiste – un conseiller en placements avec de l’expertise en planification financière holistique – pour connaître laquelle des approches au revenu de retraite est la plus appropriée pour votre situation financière personnelle.

Erin Gendron, CFP® est une conseillère en placements et planificatrice financière à CrossPoint Financial, iA Gestion privée de patrimoine à Ottawa (Ontario). Vous pouvez la joindre au 613 228-7777 ou erin@crosspointfinancial.ca

Cet article a pour but de fournir des renseignements strictement généraux sur certains sujets et ne doit pas être considéré comme un avis fiscal ou juridique. Veuillez obtenir un avis professionnel indépendant pour évaluer votre situation particulière. iA Gestion privée de patrimoine inc. est membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières. iA Gestion privée de patrimoine est une marque de commerce et un autre nom sous lequel iA Gestion privée de patrimoine inc. exerce ses activités.

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C’est la firme où votre conseiller est inscrit. Les courtiers maintiennent des registres de compte, produisent et livrent des relevés de compte et procurent la technologie pour l’accès en ligne des comptes. Les courtiers s’assurent également que leurs conseillers en placement satisfont à toutes les exigences réglementaires. Une partie de l’allocation du RFG d’un courtier (aussi appelée « commission de suivi ») est généralement versée aux conseillers responsables des tâches axées sur le client comme l’élaboration et le suivi du portefeuille et l’exécution des transactions. Impôts. Une portion du RFG est utilisée pour couvrir les impôts fédéral et provincial imputés sur les frais et services liés au gestionnaire de fonds et au courtier. Phase 2 du Modèle de relation conseiller-client (MRCC2) En 2009, le CRM1 a été lancée pour normaliser les exigences en matière d'information écrite pour les courtiers à l'échelle du secteur, afin d'aider les clients à comprendre les questions clés de la relation, comme la façon dont les courtiers déterminent la pertinence des produits, la façon dont ils traitent les questions de rémunération et les conflits d'intérêts potentiels, le processus de résolution des différends qu'ils suivent, etc. S'appuyant sur le CRM1 et mis en œuvre en 2017, le MRCC2 oblige les courtiers à fournir aux clients un rapport annuel personnalisé qui résume les frais et la rémunération liés au compte d'un client. Ce rapport se veut transparent et est rédigé dans un langage simple. Pour mieux comprendre les frais (par exemple, ce que vous payez et où vont les frais), consultez votre rapport annuel personnalisé. 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Vous divulguerez votre situation financière (bonne et mauvaise), vos principaux objectifs, votre approche de l'éducation des enfants, etc. Vous saurez également ce qui est important pour votre conjoint et quels sont ses besoins et ses préoccupations. Voici 10 raisons impérieuses de signer un contrat prénuptial : Vous souhaitez protéger vos biens existants (par exemple, une maison, des placements, des polices d'assurance, des bijoux ou d'autres biens ayant une valeur monétaire ou sentimentale) et vos futurs héritages. Il y a un déséquilibre important dans la valeur des biens que chaque personne apporte au mariage. Sans contrat de mariage, les biens combinés risquent d'être répartis de manière égale (plus ou moins), sans tenir compte de tout déséquilibre financier important. Vous possédez ou avez une participation dans une entreprise (en particulier une entreprise familiale) ou des biens immobiliers. Vous vous attendez à recevoir un héritage important ou un don financier de la part d'un membre de votre famille et vous souhaitez préciser l'utilisation de cet argent. L'un des futurs époux prévoit d'être un parent au foyer qui mérite une reconnaissance financière pour ses engagements en matière d'éducation des enfants, même s’il ne perçoit pas de revenus pendant ces années. L'un des futurs époux (ou les deux) est très endetté. Vous souhaitez maintenir un plan successoral existant afin que vos biens soient distribués conformément à vos souhaits à votre décès. L'un des futurs époux (ou les deux) est déjà divorcé et/ou a des enfants qui peuvent bénéficier d'une aide financière. Un contrat prénuptial peut rendre le divorce moins litigieux, faciliter un règlement plus harmonieux (ce qui peut se traduire par une réduction des frais d’avocat) et garantir une répartition équitable des biens. Le divorce est une cause fréquente de difficultés financières et de faillite, ce qui peut compromettre la santé et la stabilité financières à long terme. Au Canada, les lois relatives aux contrats prénuptiaux varient d'une région à l'autre. Il convient donc de connaître les paramètres et les limites qui s'appliquent à votre province ou territoire de résidence. Contrats postnuptiaux et accords de cohabitation Comme le contrat prénuptial, le contrat postnuptial est juridiquement contraignant et stipule comment les biens d'un couple sont distribués en cas de divorce. Mais, comme son nom l'indique, un contrat postnuptial est signé après le mariage. Les tribunaux examinent souvent attentivement un contrat postnuptial pour s'assurer de la validité des raisons pour lesquelles le couple a pris cet arrangement après avoir échangé ses vœux. Les accords de cohabitation diffèrent légèrement. En l'absence d’un contrat prénuptial, un couple en instance de divorce partage généralement ses biens de manière équitable. Cette mesure par défaut ne s'applique pas aux couples en union libre qui n'ont pas conclu d'accord de cohabitation. Par exemple, vous n'avez pas automatiquement droit à 50 % de la maison partagée, même si vous avez effectué 50 % des paiements hypothécaires et assumé 50 % des coûts d'entretien de la maison. Conservez tous les reçus et autres documents relatifs aux dépenses liées au logement et veillez à ce que votre nom figure également sur le titre de propriété du logement. Par ailleurs, un accord de cohabitation peut clairement (et légalement) indiquer la manière dont vous traitez les questions financières lorsque vous êtes ensemble, et ce qu'il advient de vos biens en cas de rupture de la relation. Si vous êtes fiancé(e) ou envisagez de vivre avec votre partenaire, ou si vous êtes déjà marié(e), contactez un conseiller en placement de iA Gestion privée de patrimoine qui pourra travailler avec votre conseiller juridique pour créer un contrat prénuptial ou postnuptial équitable et protéger vos actifs
Les conseils gratuits peuvent coûter très cher

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Présenté par iA Gestion privée de patrimoine, 17 juin 2024 Se méfier des conseils gratuits De nos jours, de nombreuses personnes se préoccupent davantage de leurs finances, et ce, à juste titre. L'augmentation des coûts, la précarité accrue de l'emploi et la perspective de financer des décennies de vie à la retraite ne sont que quelques-uns des facteurs qui peuvent vous empêcher de bien dormir. Comment joindre les deux bouts tout en épargnant pour l'avenir? S'il y a un moment où l'on a besoin de conseils financiers, c'est bien celui-là. Toutefois, la difficulté est de savoir à qui s'adresser pour obtenir ce genre de conseils. À qui pouvez-vous tout à fait faire confiance? Il est vrai que les conseils gratuits ne sont pas difficiles à obtenir. Grâce à l'Internet, vous avez un accès immédiat à un monde d'informations sur une multitude de sujets financiers. Il y a aussi les médias, traditionnels et sociaux, qui vous inondent d'articles, de billets de blog et de vidéos. Ajoutez à cela vos amis, votre famille et peut-être même votre coiffeur ou coiffeuse, et il est clair que tout le monde peut avoir une opinion sur ce que vous devriez faire avec votre argent. Les conseils financiers gratuits sont omniprésents. Mais qu'en est-il de leur qualité? Comme le dit l'adage, on en a souvent que pour son argent. De nombreux conseils douteux circulent dans le cyberespace. Certains sont bien intentionnés, mais malavisés ou non spécifiques, tandis que d'autres sont le fait d'escrocs qui tentent d'attirer des personnes sans méfiance et de les exploiter à des fins lucratives. Vous pouvez également rencontrer des récits faciles à comprendre et de vagues règles empiriques, telles que « posséder de l'or » ou « acheter et conserver ». À première vue, ces histoires simples offrent des certitudes dans un monde incertain. Malgré leur attrait inné, ces perspectives simplifiées peuvent s'avérer dangereuses pour votre santé financière. Les suivre aveuglément est à vos risques et périls. Qu'ils soient inexacts, simplifiés à l'extrême ou trop généraux pour s'appliquer à des circonstances particulières, ces « conseils » présentent la gestion financière comme étant facile. Bien sûr, s'il était facile de réussir financièrement, tout le monde serait riche, n'est-ce pas? En réalité, les décisions financières sont complexes. Ce que vous faites (ou ne faites pas) en matière de finances peut avoir un impact considérable sur votre bien-être présent et futur. Si vous avez une famille ou si vous possédez une entreprise, la complexité s'accroît. Une bonne planification financière ne se résume pas à la diffusion d'extraits sonores ou de clips vidéo. Il s'agit d'examiner attentivement l'ensemble de votre situation financière et la façon dont tous les éléments sont liés, puis d'élaborer des stratégies coordonnées et personnalisées qui répondent à vos besoins uniques. Il s'agit également d'avoir un « coach » de confiance à vos côtés pour vous aider à surmonter les inévitables mauvais jours où vous risquez de succomber à l'émotion et de prendre de mauvaises décisions concernant votre argent. C'est pourquoi de nombreuses personnes choisissent de travailler avec un conseiller financier. Les conseillers possèdent l'éducation, la formation continue et l'expérience du monde réel nécessaires pour répondre à vos objectifs financiers actuels et vous préparer à l'imprévu, tout en bâtissant votre patrimoine pour l'avenir. Bien que leurs conseils ne soient pas gratuits, vous en avez généralement pour votre argent. Non seulement les conseils financiers gratuits sont souvent inefficaces, mais ils peuvent aussi faire échouer vos efforts de création de patrimoine en vous orientant sur la mauvaise voie. En revanche, les investisseurs conseillés par des professionnels peuvent bénéficier d'une plus grande valeur à long terme. Selon un rapport publié en novembre 2022 par l'Institut des fonds d'investissement du Canada, les investisseurs conseillés disposent, après 15 ans, d'un patrimoine nettement plus important que leurs homologues non conseillés.1 Ce rapport fait également état de l'enquête Canadian Pollara Investor Survey de 2022, selon laquelle 92 % des investisseurs en fonds communs de placement et en fonds négociés en Bourse sont satisfaits de leur conseiller.2 Contactez-nous pour explorer les avantages potentiels d'une collaboration avec un conseiller professionnel. Ensemble, nous pouvons créer un plan financier conçu pour répondre à votre situation et à vos objectifs spécifiques, aujourd'hui et pour les années à venir. 1 https://www.ific.ca/wp-content/uploads/2022/11/Financial-Advice-in-Canada-Whitepaper-November-2022.pdf?id=27821&lang=en_CA 2 https://www.pollara.com/wp-content/uploads/2022/10/IFIC_2022_MF_ETF_Investor_Study.pdf
Dynamisez votre épargne-retraite grâce au REER

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 14 février 2024 Pour un très grand nombre de Canadiennes et de Canadiens, le régime enregistré d’épargne-retraite (REER) représente les assises de leur sécurité financière. Dans cet article, nous présentons les caractéristiques principales des REER et leurs nombreux avantages. Fonctionnement du REER Vous pouvez cotiser à un REER à compter de la première fois où vous gagnez un revenu admissible jusqu’au 31 décembre de l’année de votre 71e anniversaire. Chaque année d’imposition, vous pouvez verser des cotisations pendant l’année civile et les 60 premiers jours de l’année qui suit. Par exemple, pour l’année d’imposition 2024, vous pouvez cotiser tout au long de 2024 et des 60 premiers jours de 2025. La cotisation annuelle maximale à un REER est de 18 % de votre revenu gagné lors de l’année d’imposition précédente, jusqu’à concurrence de la limite permise. Par exemple, le plafond de cotisation au REER pour 2024 est de 31 560 $, alors que le plafond pour 2023 était de 30 780 $. Vous trouverez les plafonds annuels sur le site Web du gouvernement du Canada. Veuillez également prendre note de ce qui suit : Si vous ne versez pas le montant maximal au cours d’une année donnée, les droits inutilisés sont reportés indéfiniment. Si vous participez à un régime de retraite d’employeur, votre facteur d’équivalence (FE) réduira le montant auquel vous avez droit. Le montant du FE s’affiche sur votre feuillet T4. Certains employeurs offrent une cotisation de contrepartie intégrale ou partielle (p. ex., si vous versez 4 % de votre salaire à votre régime de retraite, votre employeur pourrait verser une cotisation de contrepartie de 2 %). Vérifiez les détails auprès de lui. Si vous avez cotisé 2 000 $ de trop à votre REER (selon votre avis de cotisation de l’Agence de revenu du Canada [ARC]), vous devrez payer une pénalité de 1 % par mois tant que le montant excédentaire restera dans votre compte. Vous pouvez retirer des fonds en franchise d’impôt de votre REER pour faire une mise de fonds sur votre première maison. Le Régime d’accession à la propriété (RAP) comporte des règles et des modalités de remboursement précises. Parlez à votre conseiller pour voir si le programme convient à votre situation. Si vous planifiez un retour aux études à plein temps, le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) vous permet de retirer jusqu'à 10 000 $ de vos REER par année. Ce plafond peut atteindre 20 000 $ selon certaines conditions. Comme c’est le cas pour le RAP, vous devez respecter les règles et les modalités du gouvernement du Canada. Vous pouvez cotiser au REER de votre conjoint ou conjoint de fait si vous avez le revenu le plus élevé. Vous recevriez alors une déduction qui pourrait réduire votre facture d’impôt. Consultez votre conseiller pour connaître les diverses règles entourant les REER de conjoint. Principaux avantages du REER Le REER offre un allégement fiscal immédiat, car le montant de vos cotisations est déduit de votre revenu brut de l’année, ce qui signifie moins d’impôt à payer. Beaucoup de gens investissent les économies d’impôt ou s’en servent pour réduire leur dette. Peu importe l’approche que vous adopterez, vous solidifierez votre situation financière. De plus, l’impôt sur toute croissance de votre REER découlant de gains en capital, de dividendes ou d'intérêts est reporté jusqu’à ce que vous commenciez à retirer des fonds lors de votre retraite. Cette caractéristique vous permet de capitaliser la croissance de votre REER sans conséquence fiscale immédiate, de sorte que votre argent travaille plus fort pour vous et vous aide à faire fructifier votre patrimoine plus rapidement en vue de la retraite. Le REER vous procure également de la souplesse. Vous pouvez investir dans des actions, des obligations, des fonds communs de placement, des fonds négociés en bourse (FNB), des certificats de placement garanti (CPG) et plus encore. Pour plus de commodité, envisagez d’établir un plan de cotisations préautorisées. Lorsque vous aurez décidé du montant à investir, à quel intervalle et dans quels produits financiers, l’argent sera automatiquement placé selon vos instructions. Par exemple, votre plan de cotisations préautorisées pourrait affecter 250 $ par mois à un certain fonds commun de placement. Un conseiller en placement de iA Gestion privée de patrimoine peut vous aider à établir et à maintenir une stratégie REER qui vous convient. Communiquez avec un conseiller dès aujourd’hui.
L’année tire à sa fin : comment gèrerez-vous vos dépenses?

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Par iA Gestion privée de patrimoine, le 23 novembre 2023 À l’approche de la fin de l’année, le moment est tout indiqué pour évaluer vos dépenses avec l’objectif de redresser vos finances. Nouvelle année, nouveau départ. Lorsque vous avez le contrôle de vos dépenses et que vous êtes en mesure d’accumuler votre patrimoine, au lieu de vous endetter davantage, vous facilitez l’atteinte de vos objectifs financiers à court et long terme. Comment réussir la gestion de vos dépenses à la fin de l’année? Voici quelques conseils judicieux. Élaborez un plan de patrimoine. Si vous n’avez pas encore retenu les services d’un conseiller, il s’agit d’une bonne résolution pour le nouvel an. Nous avons tous des objectifs précis à atteindre et un plan rigoureux peut vous donner un coup de main en 2024. Un plan de patrimoine développé par un professionnel tient compte de vos circonstances, de vos objectifs, de votre horizon temporel et de votre tolérance au risque. Il vous aidera à épargner, investir, gérer votre dette et optimiser votre situation fiscale. De plus, vous pouvez l’adapter en fonction de l’évolution de votre situation et de l’étape de votre vie. La création et le maintien d’un plan de patrimoine personnalisé requièrent une formation, des compétences et une expérience uniques, d’où la valeur d’un conseiller qualifié. Dressez un budget. L’établissement du budget est un élément-clé de la planification du patrimoine. À la base, un budget suit vos sources de revenus et vos dépenses sur une période donnée (chaque mois, par exemple). Il vous offre un aperçu constant de votre gestion de l’argent et vous permet d’identifier les éléments à améliorer. Lorsque le temps des Fêtes bat son plein, il est facile de trop dépenser lors d’événements sociaux et pour des cadeaux. En cette fin d’année, portez une attention particulière aux dépenses et à votre dette en établissant un budget raisonnable et en le respectant. Consolidez votre dette. La somme que vous dépensez pendant les Fêtes est essentiellement discrétionnaire, mais quelques fois, il est impossible de ne pas s’endetter davantage. La plupart des gens ont des paiements hypothécaires, un prêt automobile, des dépenses à faire sur la maison, etc. Un conseiller peut analyser vos dettes et collaborer avec vous et votre institution financière afin de déterminer s’il est avantageux de procéder à une consolidation et de réduire le taux d’intérêt applicable à un prêt ou une marge de crédit. Souvent, la consolidation de vos dettes représente un excellent moyen pour réduire vos dépenses globales. Engagez-vous à épargner. Certes, il est important de réduire votre endettement, mais épargner l’est tout autant. Une bonne stratégie consiste à vous payer en premier en déposant un montant fixe (10 % par exemple) de chaque paie dans un compte d’épargne ou d’investissement. Ainsi, vous accroissez votre patrimoine à long terme, tout en ne succombant pas à la tentation de trop dépenser. Par ailleurs, la fin d’année est une excellente occasion de prévoir un montant à investir dans des régimes enregistrés l’année suivante. Le 1er janvier, par exemple, vous pouvez commencer à verser les cotisations annuelles à votre REER ou CELI. Vous pourrez non seulement réduire vos dépenses en vous forçant à épargner, mais vous bénéficiez également des avantages fiscaux plus tôt dans l’année. L’épargne prend aussi la forme de l’argent que vous mettez de côté pour les urgences, comme une perte d’emploi, d’importantes réparations à un véhicule ou à la maison, une maladie grave, etc. Personne ne sait quand nous aurons un besoin urgent d’argent. Par conséquent, un fonds d’urgence (plusieurs experts recommandent un montant correspondant aux dépenses du ménage sur 3 mois) est primordial pour garantir votre préparation et votre tranquillité d’esprit. Il est toujours judicieux de garder le contrôle de ses dépenses. La fin d’année sert souvent de motivation aux personnes qui veulent prioriser leurs finances et apporter des changements l’année suivante.